Philippe Diallo : « Un projet tourné vers le foot amateur »
Publié le 16/12/2024
Réélu à la tête de la FFF pour quatre ans, samedi, Philippe Diallo souhaite continuer de « rassembler » et passera à l’action dès janvier.
« Vous avez été élu avec 55,34% des voix. Êtes-vous surpris ?
Ce qui est important, comme dans le foot, c’est de gagner le match. Il est gagné avec une marge qui, je pense, est suffisamment significative pour montrer qu’une majorité assez large du football français s’est prononcé pour notre projet. On espère toujours faire mieux en faisant un score encore plus important mais très honnêtement, finir cette élection inédite avec plus de 55% des voix est un très bon résultat.
Votre première mesure sera en direction du foot amateur. C’est un signe fort.
J’ai porté un projet tourné en grande partie vers le foot amateur. Comme je l’ai fait lors des deux dernières années, j’essaye de mettre en œuvre ce que je dis. Avec la nouvelle équipe qui m’accompagne, dès janvier, un certain nombre de jalons seront posés.
La Fédération doit créer les conditions d’un rebond de nos clubs pros et de la Ligue.
Vous avez évoqué la « crise du football professionnel ». Que comptez-vous faire pour aider à l’enrayer ?
À plusieurs reprises, j’avais évoqué la crise du foot professionnel qui, je l’avais dit, est présente et peut se prolonger. La Fédération, qui est la maison mère de tout le foot français, doit créer les conditions d’un rebond de nos clubs pros et de la Ligue. Pendant la campagne, j’avais dit que je prendrais l’initiative de mettre très rapidement tous les acteurs autour de la table et faire en sorte que nous puissions, avec eux, trouver des dispositifs qui seront peut-être amenés à renouveller le modèle économique de notre football professionnel.
Comment sortez-vous de cette élection ?
Comme nous sommes une grande Fédération, c’est une élection très intense. Faire campagne, c’est se rendre sur les territoires, dans les clubs, les districts, les ligues… Et rencontrer un corps électoral à hauteur de 12 000 membres.
Quel président serez-vous ?
Un peu comme l’équipe de France, l’ADN de la Fédération est l’unité et le rassemblement. J’ai prôné cela lors des deux premières années. Cela a, je pense, contribué à ramener à la FFF un apaisement dans sa gouvernance mais aussi de restaurer une partie de son image. Je souhaite continuer à travailler dans le même sens, et que la Fédération soit un lieu d’unité et de rassemblement, ce qui n’empêche pas le débat. »