AG d’hiver – L’heure du bilan
Publié le 28/11/2019
Vendredi dernier, dans l’amphithéâtre du collège de La Rochotte, le District Haute-Marne tenait son assemblée générale d’hiver au cours de laquelle son président, Patrick Leiritz, a rappelé les deux notions indispensables pour faire vivre le football : éthique et proximité.
Proximité et étique : Patrick Leiritz, président du District Haute-Marne, a rapidement lâché les deux mots clés, vendredi dernier, dans l’amphithéâtre du collège de La Rochotte, à Chaumont, où se tenait l’assemblée générale « d’hiver » de la structure départementale.
« On a des atouts à faire valoir dans notre petit département, grâce à l’équipe qui m’entoure au quotidien, qui se renouvelle et qui apporte son expérience, pour certains, et ses nouvelles compétences pour les autres. Sans oublier tous les bénévoles qui œuvrent dans nos clubs pour faire vivre et parfois « survivre » le football sur notre territoire. C’est un véritable plaisir que je prends à chacune de nos rencontres avec eux. Evidemment que tout n’est pas parfait mais nous faisons les efforts collectivement pour, il me semble, aller dans le bon sens. »
A l’image de la barre des 8000 licenciés atteint cette année, qui » pour la Haute-Marne est une belle réussite », se félicite encore le président. Un potentiel football dans le département qui n’est pas arrivé par hasard, mais à force de travail et d’amélioration: concernant notamment les structures et l’organigramme interne au District, « avec des nouveaux locaux, des nouveaux véhicules, des emplois civiques, du renouvellement de personnel « ; une adaptation aux pratiques modernes, « notamment au niveau de la communication avec internet et les réseaux sociaux »; et l’intégration » pas toujours facile » à la Ligue Grand Est.
« Nous ne jouons pas dans la même cour ! Et on nous le fait comprendre assez fréquemment au niveau supérieur, rappelle encore Patrick Leiritz. Qui sommes nous à coté de la Meurthe-et-Moselle ou des deux département alsaciens ? Mais nous avons notre identité, la volonté de la conserver et de faire entendre notre voix. »
Éliminer les incivilités
Dans ce sens, les quatre réunions de secteur organisées dans le département ( à Wassy, Froncles, Nogent et Longeau) ont été riche d’enseignements. Avec une participation active de 75% des clubs, chacun a pu lister les points positifs ou à améliorer pour la viabilité du foot haut-marnais. « Informer, écouter et échanger : telles étaient les trois étapes que nous avons proposées à nos licenciés lors de ces réunions », précise le chargé de développement du District, Jordan Simon. Des moments très instructifs qui ont permis de dégager quatre axes majeurs de travail : le projet éthique, la consolidation de la proximité avec les clubs, le développement de nouvelles pratiques autour du foot, et la refonte des compétitions face à la réalité du terrain.
« La création du projet d’éthique est indispensable pour continuer à évoluer sereinement sur les pelouses, à l’heures où les incivilités se multiplient, assure Patrick Leiritz. La commission d’éthique que nous avons créée travaille sur des solutions. Aujourd’hui nous avons déjà le renfort de dix nouveaux délégués, formé sur le modèle national, pour aider les bénévoles et les acteurs sur les matches de Ligue ou certains matches à risques. Nous devons également être intransigeants avec les fauteurs de troubles, et les présidents de club s’en rendent compte aujourd’hui. »
La proximité, elle, se travaille au quotidien, mais également avec des formations (de plus en plus prisées) de dirigeants, d’éducateurs ou d’arbitres, qui vont permettre d’améliorer la gestion des clubs sur le plan administratif et économique. La pratique loisir se développe également de plus en plus dans le département avec un championnat de « foot loisir/entreprises » sans classement, l’arrivée du « foot en marchant » pour les personnes plus âgées en surpoids ou victimes d’ennuis de santé…
Le district de Haute-Marne avance, « avec une équipe formidable », répète son président dans une discipline qui tous les week-ends, réunit près de 5% de la population haut-marnaise autour des terrains entre les acteurs, les dirigeants; et les spectateurs. Ce n’est pas rien !
Article réalisé par Laurent Génin. JHM